PROCESSUS D’INSTALLATION ET D’APPROPRIATION DES VILLAGES DE BOUROFAYE BAÏNOUK, BOUROFAYE DIOLA, TOUBACOUTA, BOUCOTTE MANCAGNE ET TRANQUILLE
DOI:
https://doi.org/10.53555/eijhss.v6i1.99Keywords:
Cohabitation, relations, installation, brassages ethniques, rapports culturelsAbstract
Trois phases caractérisent l’évolution des villages de Boucotte Mancagne, Tranquille, de Toubacouta ET des deux Bourofaye. IL s’agira de la phase suivant l’installation, de Celle de l’accroissement démographique ET Celle de brassages ethniques. La première phase, c'est-à-dire, la formation de ces village’s aurait débuté vers 1890. Pendant Ce premier temps, les habitants de ces villages’ furent les groupes familiaux. Ces migrations n'étaient pas de longue distance, parfois de quelques kilomètres seulement. Et l'appropriation des terres se faisait à la force des bras, soit avec la hache, and soit avec les armes. A la hache lorsque des familles s'installent nouvellement dans une zone inoccupée. Les armes intervenaient lorsqu'un village se sentait assez forte ou convoitait les terres d'un village voisin. L'acquisition des terres se faisait donc collectivement et c'est par la suite que chaque famille se taillait dans le patrimoine commun la partie qui suffisait pour son exploitation. Lors de la deuxième phase d’évolution, la population dans chaque village augmente et des mécanismes pour la paix sociale sont mis en place. Cela permet la troisième phase de se faire sans trop de difficultés: il s’agit de la phase des brassages et des rapports culturels. Ainsi, les relations économiques, culturelles et parentales remplacent les attitudes guerrières et les hostilités. Dan’s chacun des village’s devenus grandissant les rôles se définissent: les hommes s’occupent des activités les plus pénibles alors que les femme’s se spécialisent dans le repiquage du riz, le maraîchage...
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